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STRATES /

Exposition du 11 juillet au 30 août 2014, médiathèque Samuel Beckett, Sérignan.

mardi, mercredi, vendredi et samedi. De 10h à 12h30 et de 15h à 18h.

Communiqué de presse

 

Depuis plusieurs années le travail d’Alexandre Gilibert est en relation avec l'architecture et le paysage urbain. L’exposition met en lumière cette « désespérante fragilité de la ville » dont parlait Charles Baudelaire, en soulignant ses mutations et son rapport au temps.

En effet, la ville est à l’image d’un palimpseste urbain, elle implique des logiques duales entre  permanence et substitution ou encore entre sédimentation et renouvellement. Cette permanence est celle de la mémoire, de la sédimentation ancienne de la ville, alors que la substitution concerne le changement et la modernité. Celle-ci peut être le reflet d’une organisation urbaine maîtrisée ou, au contraire, comme on le voit à travers les grands dessins de bidonvilles, l’image d’une ville en crise. C’est rappeler finalement que la ville est un processus à la fois ouvert sur le passé, le futur, mais dont le présent symbolise une temporalité vivante. La périphérie des grandes zones urbaines, ses marges, ses zones hybrides, sont synonymes de précarité et d’instabilité… 

Cette permanence se retrouve dans l’accumulation ou la persistance des traces urbaines exploitées par Alexandre Gilibert, qui fournissent une sorte d’humus abondant entre image et matérialité. La mémoire de la ville prend alors une allure feuilletée, stratifiée, comme en témoignent ses gravures qui exploitent la trame viaire et le réseau urbain.

Cette tension entre le passé et le présent rend compte d’une ville à la fois changeante et inscrite dans la durée qui porte, par l’intermédiaire de ses formes, l’empreinte du temps qui passe.

Viae, série d'empreintes d'après lino gravure, plâtre extra dur.

21 x 29,7 cm chacune, 2014

vues de l'exposition juillet 2014

Strates, deux livres dos carré collé 25 pages.

Exemplaires uniques, 2014

Sans titre, série de trois dessins, graphite sur papier gravure, 110 x 76 cm chacun, 2014.

Sans titre, série de six gaufrages sur papier gravure, 40 x 30 cm chacun, 2014.

Sans titre, papiers découpés 25 feuilles de 21 x 29,7 cm, 2014.

Excavations, série de quatre dessins, pierre noire,

70 x 50 cm chacun, 2014.

Cartes molles, skaï, bois et graphite, dimensions variables, 2013 - 2014

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