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Les Villes Fantômes (Namié, Hashima, Valdeluz) 2013, lavis d'encre de chine.L'ensemble 157x127cm

 

 Valdeluz 2013, lavis d'encre de chine, 50x40 cm

 

Les Villes Fantômes 2013, capture d'écran d'après une vidéo, 4'

 

"Le monde bouge, regarde vers l'avenir. Mais ici le temps s'est arrêté"

Tamotsu Baba (maire de la ville de Namié, Japon)

 

A Namié, une ville d'autrefois 21 000 habitants, il n'y a plus une âme. Le temps s'y est arrêté, le 11 mars 2011, le jour de la catastrophe nucléaire à la centrale de Fukushima que l'on peut apercevoir des toits de la ville.

Toujours au Japon, après la découverte d'un gisement houiller, l'île d’Hashima accueille une mine et une ville où résident les employés. La population croît fortement au point d'être le lieu le plus densément peuplé au monde. La baisse de l'activité minière provoque le départ des derniers habitants en 1974, abandonnant l'île et ses infrastructures aux intempéries.

 

La crise de la ville se manifeste aujourd’hui de différentes façons. Ce que nous appelons « les villes fantômes » sont des lieux vidés de leurs habitants soit par un long processus de faillite économique et sociale, soit brutalement à la suite d’une catastrophe naturelle ou écologique.

Au-delà d’une représentation artistique de la ville en crise, j'ai voulu inscrire mon travail dans l’expérience de la perte et de l’absence qui fait éprouver un monde défait, où les villes figées dans l’espace et le temps sont désormais emblématiques de l’instabilité qui y règne. 

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